Voitures propres-Publié le 11/07/2025-Mis à jour le 11/07/2025
Tableau de consommation des voitures électriques
Quel modèle électrique consomme le moins ? Grâce à notre tableau comparatif de consommation, identifiez en un clin d'œil les voitures les plus efficientes du marché. Autonomie, batterie, kWh/100 km… tous les indicateurs clés sont réunis pour vous aider à choisir le véhicule adapté à vos besoins.
Pourquoi utiliser un tableau comparatif pour choisir sa voiture électrique ?
Un tableau de consommation des voitures électriques est un outil essentiel pour quiconque souhaite comparer de manière précise et rapide les performances énergétiques des différents modèles disponibles sur le marché.
Acheter une voiture électrique sans comparer précisément les modèles, c’est un peu comme partir en voyage sans vérifier son itinéraire : vous risquez de perdre du temps, de l’argent et d’être déçu à l’arrivée. Avec un tableau comparatif des consommations, fini les hésitations et les mauvaises surprises. Vous visualisez instantanément quels modèles sont les plus sobres, lesquels disposent de la meilleure autonomie et donc ceux qui vous coûteront le moins cher au quotidien.
C’est un véritable outil d’aide à la décision qui vous permet d’évaluer concrètement l’impact énergétique et financier de chaque véhicule selon vos besoins réels : déplacements quotidiens, trajets longue distance ou circulation urbaine. Plus besoin de parcourir des dizaines de fiches techniques compliquées et assommantes.
Tableau comparatif des consommations des voitures électriques
Voici un comparatif des modèles électriques parmi les plus populaires.
Modèle |
Marque |
Consommation (kWh/100 km) |
Capacité batterie (kWh) |
Autonomie WLTP* estimée (km) |
Temps de recharge 10-80% |
BYD Seagull |
BYD |
10,5 |
38,8 |
305 |
30 min |
Tesla Model 3 Propulsion |
Tesla |
13,2 |
57,5 |
513 |
25 min |
Hyundai Ioniq Electric |
Hyundai |
13,8 |
38,3 |
311 |
50 min |
Dacia Spring Extreme |
Dacia |
14,6 |
27,4 |
230 |
26 min |
Peugeot e-208 GT |
Peugeot |
14,7 |
51 |
410 |
30 min |
Hyundai Kona Electric |
Hyundai |
14,7 |
65,4 |
484 |
41 min |
Fiat 500e Icon |
Fiat |
14,9 |
42 |
320 |
35 min |
Citroën ë-C4 |
Citroën |
15,0 |
50 |
360 |
30 min |
Opel Corsa Electric |
Opel |
15,1 |
51 |
405 |
28 min |
Renault Mégane E-Tech EV60 |
Renault |
15,5 |
60 |
450 |
35 min |
Volkswagen ID.3 Pro Performance |
Volkswagen |
15,6 |
58 |
426 |
30 min |
Tesla Model Y AWD Long Range |
Tesla |
16,9 |
75 |
533 |
27 min |
Observation :
Les modèles les plus efficients affichent une consommation inférieure à 15 kWh/100 km, majoritairement des compactes et citadines. À l'inverse, les SUV ou véhicules électriques à plus forte autonomie comme le Model Y ou l’ID.3 consomment davantage, bien qu’ils offrent une plus grande polyvalence en usage longue distance.
Bien que certains modèles comme la Tesla Model 3 ou la Hyundai Ioniq affichent des consommations inférieures, leur technologie, leur positionnement tarifaire ou leur conception les rendent difficilement comparables avec les modèles citadins plus compacts. Le choix final dépendra donc de l’usage, du budget et des besoins d’autonomie de chacun.
* L’autonomie WLTP d’un véhicule électrique correspond à l’autonomie obtenue avec un test WLTP (Worldwide Harmonised Light Vehicle Test Procedure). Il s’agit d’une norme d’essai conçue pour donner des résultats plus réalistes car le test simule des conditions d’usages réelles (milieu urbain, extra-urbain, autoroute, accélérations dynamique, variations de vitesses…).
Comparatif des consommations des modèles populaires
Les performances équilibrées des modèles Peugeot, Fiat et Opel
Le groupe Stellantis dispose aujourd’hui de plusieurs modèles électriques parmi les plus efficients du marché dans leur catégorie. La Peugeot e-208 GT en est l’un des meilleurs exemples, avec une consommation moyenne de 14,7 kWh/100 km pour une autonomie WLTP d’environ 410 km. Cette sobriété, couplée à une batterie de 51 kWh bien calibrée, en fait une citadine polyvalente et économique à l’usage.
La Fiat 500e, grâce à sa légèreté et à son format urbain, affiche une consommation proche de 14,9 kWh/100 km. Elle est idéale pour les trajets quotidiens en ville, tout en conservant une autonomie correcte (jusqu’à 320 km WLTP). Côté compacte, l’Opel Corsa Electric propose une performance similaire, avec environ 15,1 kWh/100 km, et une autonomie autour de 400 km, en fonction des finitions.
Des concurrentes bien positionnées
La Renault Mégane E-Tech EV60 (60 kWh) présente une consommation moyenne de 15,5 kWh/100 km pour une autonomie avoisinant les 450 km. Si elle offre une belle polyvalence, elle reste légèrement plus énergivore que ses concurrentes sur le segment des compactes. La Volkswagen ID.3 Pro Performance, quant à elle, tourne autour de 15,6 kWh/100 km (WLTP), avec une autonomie de 426 km, mais affiche un gabarit et un positionnement plus proche d’un segment C+.
Des options plus accessibles
Des modèles moins onéreux à l'achat comme la Dacia Spring (14,6 kWh/100 km) ou la Hyundai Kona Electric (14,7 kWh/100 km) apparaissent comme très efficients en milieu urbain ou péri-urbain. En conduite extra-urbaine ou sur autoroute présentent des pertes énergétiques plus marquées.
Les facteurs influençant la consommation des voitures électriques
Le poids réel en charge : l’ennemi discret de l’efficience
On parle souvent du poids à vide, mais c’est le poids total en ordre de marche qui impacte directement la consommation. Un SUV électrique avec 4 passagers, coffre plein et batterie à 90 % peut prendre plus de 300 kg supplémentaires, ce qui augmente significativement la consommation en phase d'accélération ou sur route vallonnée. Le type de jantes, les équipements embarqués et même un toit panoramique peuvent alourdir le véhicule de manière non négligeable.
La température extérieure et gestion thermique
Le froid ne joue pas seulement sur la batterie : il agit aussi sur la chimie des cellules, réduisant leur rendement, et oblige le véhicule à consommer plus pour chauffer l’habitacle. À l’inverse, les fortes chaleurs entraînent un recours intensif à la climatisation. Les modèles équipés d’une pompe à chaleur bien calibrée limiteront les pertes. Mais là encore, l’efficacité du système dépend fortement de l’architecture du véhicule et de la gestion logicielle.
La qualité du système de récupération d’énergie
La consommation ne se joue pas que sur l’autoroute. En ville ou en conduite périurbaine, la capacité du système à récupérer l’énergie au freinage fait une vraie différence. Certains modèles offrent une régénération paramétrable ou automatique selon le contexte, optimisant les phases de décélération. D’autres ont une récupération très faible ou mal gérée, obligeant à freiner plus souvent, donc à perdre plus d’énergie.
Le rendement de la chaîne de traction
Deux modèles à motorisation équivalente peuvent afficher des écarts de consommation notables selon la qualité de leur réduction de couple, du rendement de leur moteur synchrone ou asynchrone, et du pilotage logiciel. La gestion fine du couple à bas régime, ou encore la précision du dosage en conduite stabilisée, influencent fortement la sobriété énergétique, notamment en zone périurbaine ou sur route nationale.
La qualité des pneus et pression réelle
Les pneus montés d’origine sur les véhicules électriques sont souvent à faible résistance au roulement, mais dès qu’ils sont remplacés, les modèles choisis peuvent modifier sensiblement la consommation. Un pneu "performance" ou mal gonflé peut augmenter la consommation de 3 à 7 % sans que cela ne soit immédiatement perceptible. Sur des trajets fréquents, cela finit par compter.
Le logiciel embarqué et stratégie de gestion de l’énergie
Un aspect souvent sous-estimé : la capacité du logiciel à adapter la puissance, la récupération d’énergie, la gestion thermique ou encore l’affichage du profil de consommation. Certains véhicules intègrent une IA ou un "eco-coach" qui apprend du style de conduite pour anticiper les phases de roulage et optimiser l’énergie disponible. D’autres se contentent d’un affichage indicatif sans interaction intelligente, ce qui limite le potentiel d’optimisation en conditions réelles.
À retenir : les écarts de consommation ne se jouent pas uniquement entre un SUV et une citadine. Deux voitures d’apparence équivalente peuvent afficher plus de 20 % de différence de consommation selon la finesse de leur conception, la qualité de leur gestion logicielle et l’adéquation entre leur architecture et votre usage quotidien.
Comment interpréter les données de consommation pour choisir votre voiture électrique ?
Pourquoi une approche globale est indispensable
Comparer des voitures électriques ne se limite pas à repérer celle qui affiche la plus faible consommation sur la fiche technique. Il faut adopter une vision globale et pragmatique : un modèle performant sur le papier peut s’avérer inadapté à votre usage réel. La comparaison doit donc intégrer plusieurs paramètres interdépendants : la capacité utile de la batterie, l’autonomie réelle selon votre environnement, la vitesse de recharge compatible avec votre installation, et surtout le coût énergétique au quotidien en fonction de votre mix de recharge (domicile, lieu de travail, bornes publiques).
Décrypter les principaux indicateurs techniques
Les indicateurs techniques sont désormais bien connus, mais encore faut-il bien les interpréter :
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Consommation (kWh/100 km) : c’est l’indice principal de sobriété énergétique. Pour un conducteur qui roule 15 000 km par an, une différence de 2 kWh/100 km représente environ 300 kWh de plus par an, soit entre 60 et 120 € selon le mode de recharge. Cela peut aussi influencer la fréquence des recharges sur les longs trajets.
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Capacité utile de batterie (kWh) : certaines marques communiquent la capacité "brute", d’autres la "utile". Cette dernière est celle réellement mobilisable pour la traction. Une batterie de 50 kWh utiles avec une consommation de 15 kWh/100 km offre une autonomie théorique de 333 km. Si le véhicule consomme plus, cette autonomie chute drastiquement. Attention aussi à l’impact du chauffage, de la climatisation et du dénivelé sur l’énergie disponible.
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Autonomie WLTP vs réelle : le cycle WLTP donne une estimation normalisée, mais souvent trop optimiste. En usage autoroutier ou par temps froid, on observe fréquemment des pertes de 20 à 30 %. Les modèles les plus efficients sont ceux dont l’écart entre WLTP et usage réel reste contenu. Privilégiez les retours d’expérience et tests indépendants pour évaluer cela.
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Puissance de recharge (AC/DC) : un modèle capable de recharger en 100 kW DC peut faire le plein en 25 à 35 minutes — à condition d’avoir accès à une borne de recharge compatible. En courant alternatif (AC), une recharge en 11 kW triphasé à domicile permet de regagner environ 60 à 70 km d’autonomie par heure. Certains modèles n’acceptent que 7,4 kW ou 3,7 kW, rallongeant les temps de charge nocturne.
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Coût énergétique au 100 km : pour une recharge à domicile à 0,20 €/kWh, un véhicule consommant 15 kWh/100 km vous revient à 3 € pour 100 km. En borne publique AC, le tarif peut grimper à 0,35 €/kWh, et jusqu’à 0,50 €/kWh sur borne rapide DC. L’écart de coût annuel peut dépasser 400 € selon votre usage et votre infrastructure.
Adapter le choix du modèle à votre usage réel
En résumé, le bon choix n’est pas forcément celui qui a la plus grosse batterie ni celui qui annonce 500 km d’autonomie. Le bon choix, c’est celui qui vous offre la meilleure efficience dans votre contexte d’usage : trajets urbains, périurbains ou autoroutiers, fréquence des longs déplacements, possibilités de recharge lente ou rapide. À caractéristiques égales, mieux vaut un véhicule sobre, bien calibré, et compatible avec votre quotidien, qu’un modèle surdimensionné mais énergivore et coûteux à recharger.
Grâce aux nouvelles cellules lithium-fer-phosphate (LFP) et aux batteries à électrolyte solide en phase de test, les modèles récents offrent une densité énergétique accrue, réduisant la taille des batteries tout en augmentant l’autonomie.
Les améliorations des infrastructures de recharge
La densification du réseau de bornes de recharge est également un facteur déterminant. La France connaît une accélération des installations sur les axes autoroutiers et en zone rurale. Les bornes ultra-rapides (150 à 350 kW) deviennent de plus en plus courantes, réduisant drastiquement le temps d'attente.
En parallèle, la recharge à domicile reste la solution privilégiée par la majorité des automobilistes, notamment grâce aux aides à l’installation de wallbox. L’intégration croissante des systèmes de calcul de consommation et de gestion dynamique de l’énergie via des applications mobiles permet également d’optimiser ses sessions de recharge.
Cela veut dire que la voiture utilise 15 kilowattheures pour parcourir 100 km. C’est une mesure de l’efficacité énergétique.
Sur autoroute, la consommation peut grimper de 20 à 40 % par rapport à la valeur WLTP, selon la vitesse, la météo et la charge. Un modèle donné à 15 kWh/100 km peut dépasser les 20 kWh/100 km à 130 km/h stabilisés.
Le froid (chauffage), la vitesse, le relief, le vent de face, une conduite nerveuse et les trajets courts avec arrêts fréquents (sans phase de récupération d’énergie efficace) augmentent sensiblement la consommation.
Pas nécessairement. Tout dépend de l’optimisation logicielle, de l’aérodynamisme et du comportement de conduite. Certains modèles puissants, bien gérés, peuvent être plus efficients que des modèles compacts mal conçus.
Cela dépend de votre usage. Pour un usage urbain ou mixte quotidien, un véhicule sobre avec une batterie optimisée suffit. Pour les longs trajets réguliers, une batterie plus grosse compensera l’augmentation de la consommation à haute vitesse.
Non, le WLTP est un cycle standardisé qui ne reflète pas toujours votre usage réel. Il donne une base de comparaison entre modèles, mais l’analyse de tests indépendants et retours utilisateurs est indispensable pour estimer votre consommation réelle.
- Pourquoi utiliser un tableau comparatif pour choisir sa voiture électrique ?
- Tableau comparatif des consommations des voitures électriques
- Comparatif des consommations des modèles populaires
- Les facteurs influençant la consommation des voitures électriques
- Comment interpréter les données de consommation pour choisir votre voiture électrique ?
- Les améliorations des infrastructures de recharge
- Questions fréquentes